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Fabrication d'une nasse à poisson

 

 

 

Autrefois, les Polynésiens vivaient de la chasse, de l’agriculture et de la pêche. De nos jours, ces activités sont toujours pratiquées.

 

Pour la pêche, ils fabriquaient des objets utiles qui les aidaient à attraper des poissons. Parmi ces objets, nous trouvons la nasse à poisson.

 

Une nasse à poisson (ha’ape’e en tahitien) est un vivier flottant (réservoir où sont placés les poissons et crustacés capturés pour les conserver vivants)  confectionné en bambou.

 

Le pêcheur utilise le filet pour attraper les poissons et puis il met dans la nasse à poisson. Avec cette méthode on prend des ‘ouma (barbillon) et d’autres espèces.

 

Raihau ,Takihei de 5ème 2

Le pakarere 

 

Le pakarere est une palme de cocotier tressée en forme de cœur. Il permet de décorer la maison.

Dans cet atelier, nous avons appris à tresser le pakarere et des balles en niau (palme de cocotier).

On peut jouer avec cette balle en la piquant à la tige du niau.

 

Dick et Atea de 503

 

Le tapa

 

Pour fabriquer le tapa,  il faut prendre l’écorce de ‘uru, l'arbre à pain,  puis la taper.

Le tapa sert à fabriquer des costumes, des nappes.

On peut y dessiner des motifs de tatouages marquisiens.

Le tapa coûte cher.

Autrefois,  il était utilisé  comme un album de dessins de tatouages à reproduire ensuite sur une personne. 

 

Raimoana et Raiatua

 

 Le tressage du pandanus

 

Autrefois, les peuples Polynésiens se servaient d’objets tressés en feuille de pandanus pour leur vie de tous les jours.

 

Parmi ces objets, il y avait l’éventail (tahirihiri en tahitien) et le panier (o’ini ou ‘éte en tahitien).

 

L’éventail servait à faire du vent quand il faisait trop chaud. 

 

Comme matière première, les Polynésiens utilisaient les fibres, les tiges et les feuilles de pandanus (fara en tahitien) ou de cocotier (niau en tahitien). Avant de fabriquer des éventails, ils les coupaient, les lavaient puis les laissaient sécher, les teintaient pour  obtenir de la couleur. Avec les feuilles de pandanus on peut faire aussi des marques pages et des bracelets ……

 

Reiva et Herenui

 

Le  "purau" (hibiscus tailliaceus) est un arbre très commun et très utile qui s'appelait autrefois "FAU". Les feuilles sont toujours appelées "RAUFAU" ; les fleurs écloses "PUĀFAU" et celles qui ne le sont pas encore "PUAPUĀFAU".

 

 

De  son écorce, on fabrique le "MORE" qui permet de réaliser des costumes de danses tahitiennes telles que le  "tamure",  "l' ote’a", "l'aparima".   

Elle  sert aussi à fabriquer des cordes, des nattes et des sandales.


 

Avec les feuilles de "purau", on confectionne des "apiu" ( nappe de feuille de purau) employés pour tenir la nourriture au chaud. 

Elles sont aussi utiles pour faire des plats ou des assiettes pour le déjeuner et le dîner des Polynésiens.Elles servent aussi à recouvrir la nourriture pendant la cuisson dans le four traditionnel ("ahima'a" en tahitien ).

 

Fanaura et Teriipaia

 

Le Tumu purau dans la vie quotidienne

 

 

 

En Polynésie française, nous utilisons différentes espèces d’arbres: "l'aito"(le bois de fer), le "miro" (le bois de rose) ainsi que le "tumu purau" (l’hibiscus tailliaceus).

 

L'arbre à pain, le uru

 

 

 Il existe une légende qui raconte l'histoire d’une famille qui n’avait pas la moindre nourriture. Alors le père s’est sacrifié et un arbre a pain a poussé à la place où le père avait été enterré. Cette légende nous parle de l’amour paternel.

 

Avec le fruit de l'arbre à pain, ( uru), on peut faire beaucoup de choses comme fabriquer de la farine.

Pour le cuisiner,  il faut le peler,   et  le découper en quartier. Quand le four tahitien (ahi ma’a) est prêt et rempli de pierres chaudes, on met le fruit sur un lit de feuilles puis on le recouvre de pierres brûlantes et de terre que l'on presse. En deux ou trois heures,  la cuisson est terminée.

 

Lanihei et Tauraatua

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